UN site sous le signe de la permaculture 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis 2012, Nature Attitude développe un jardin aux multiples facettes.

Une partie dite de l’ « écolieu » se trouve sur un terrain communal. La cuisine extérieure y trône et abrite le four banal construit par les villageois : chaque mois à la belle saison s’y déroulent les immanquables soirées pizza pendant lesquelles les enfants font les fous dans les petits tunnels de notre cabane en saule! Plus sporadiquement l’écolieu accueille aussi des « ateliers pain au levain ».

L’écolieu accueillera bientôt le « sentier pédagogique de la permaculture », que l’on veut accessible aux personnes à mobilité réduite. Sur ce sentier vous pourrez, en plus de notre four banal, découvrir notre jardin-forêt-comestible, notre spirale à épices, notre petite pépinière, la fabuleuse haie morte … et quelques autres petites surprises pour qui saura les voir!

Le sentier vous emmènera de l’écolieu vers un terrain généreusement prêté par notre voisine, terrain que nous appelons affectueusement « le jardin de Françoise ». Nous y développons différents sous-projets en suivant pas à pas le design établi pour le lieu. Le jardin de Françoise est l’endroit où se rencontrent les différentes activités de Nature Attitude : animations pour enfants, formations pour adultes … et projets citoyens.

Vous pourrez y découvrir des cultures de légumes en bacs, des parterres de plantes perpétuelles comestibles, une culture étagée sous des arbres palissés, des abris pour la biodiversité, une prairie fleurie, quelques rondins de bois où incubent secrètement nos essais de cultures de champignons … Ah oui ! Nous sommes aussi en train de finaliser la construction de notre serre étroite [quasi] sans arrosage !

Au sein de notre équipe, c’est Mathieu qui travaille le plus au jardin. Vous pouvez le rejoindre tous les mercredis de 9h30 à 16h00 pour l’accompagner dans ses activités et profiter de sa grande expérience ! 

Chargés de projet : Fanny Lecrombs et Mathieu Dohmen

La permaculture n’est pas une technique de jardinage à la mode …

Pour comprendre pourquoi la permaculture est souvent associée (voire réduite !) aux buttes de cultures et au paillage du sol, il suffit de se pencher sur son histoire et son cheminement.

Dans les années 1970, deux personnalités importantes développent une autre approche de l’agriculture : Masanobu Fukuoka, un agriculteur japonais qui produit du riz en paillant un sol non travaillé par le labour, et Bill Mollison, père fondateur de la permaculture.

Emilia Hazelip est leur contemporaine ; dans le sud de la France, elle développe des jardins aux inspirations nouvelles : des légumes mélangés sur des buttes de terres paillées, un sol jamais travaillé, aucun apport d’engrais, aucun intrant chimique …

Emilia diffuse le résultat de ses recherches à travers un enseignement et parle beaucoup de permaculture : c’est comme ça que petit à petit dans la conscience collective, le terme permaculture s’est vu associé à la paille et aux buttes de cultures !

 

Au-delà des buttes et de la paille : une philopsophie

En créant le concept de la « permanent agriculture », Bill Mollison est habité par deux grandes convictions : 1/ pour survivre, l’humanité doit réduire drastiquement sa consommation de pétrole … et donc arriver à produire de la nourriture en dépensant beaucoup moins d’énergie ; 2/ la Nature est généreuse, elle est notre maitre à penser : si nous l’observons et agissons en respectant ses lois, nous parviendrons à couvrir nos besoins et à vivre en harmonie.

Bill Mollison est un grand passionné de psychologie ; il étudie les relations psychisme humain – environnement et comprend comment l’un conditionne l’autre et inversement. Il vit au cœur de la brousse australienne auprès des aborigènes. Ce peuple racine l’inspire et il décide d’inscrire au coeur de la permaculture leurs trois grandes règles de vie : Prendre soin de la Terre, Prendre soin de l’Humain, Générer l’abondance et partager équitablement.

 

Au-delà des buttes et de la paille : une philopsophie

En créant le concept de la « permanent agriculture », Bill Mollison est habité par deux grandes convictions : 1/ pour survivre, l’humanité doit réduire drastiquement sa consommation de pétrole … et donc arriver à produire de la nourriture en dépensant beaucoup moins d’énergie ; 2/ la Nature est généreuse, elle est notre maitre à penser : si nous l’observons et agissons en respectant ses lois, nous parviendrons à couvrir nos besoins et à vivre en harmonie.

Bill Mollison est un grand passionné de psychologie ; il étudie les relations psychisme humain – environnement et comprend comment l’un conditionne l’autre et inversement. Il vit au cœur de la brousse australienne auprès des aborigènes. Ce peuple racine l’inspire et il décide d’inscrire au coeur de la permaculture leurs trois grandes règles de vie : Prendre soin de la Terre, Prendre soin de l’Humain, Générer l’abondance et partager équitablement.

brousse australienne auprès des aborigènes. Ce peuple racine l’inspire et il décide d’inscrire au coeur de la permaculture leurs trois grandes règles de vie : Prendre soin de la Terre, Prendre soin de l’Humain, Générer l’abondance et partager équitablement.

 

Une autre fin du monde est possible : la permaculture 2.0, la transition vers une société post-pétrole

De « permanent-agriculture », la permaculture est devenue la « permanent-culture ». David Holmgrem, grand disciple de Mollison, a rapidement compris que la transition vers une société où le pétrole sera une denrée rare et précieuse ne pourrait pas s’opérer en s’attaquant aux seuls domaines de l’agriculture et du jardinage.

C’est ainsi que la permaculture nous propose de revoir notre manière d’être, de penser et d’agir dans tous les domaines de la vie humaine, qui, elle aussi est dès lors appréhendée dans son ensemble, comme un (éco-)système. Education, santé, gourvernance, technologies … tout peut être re-pensé à la moulinette de la permaculture !